Le récit de sa vie d'étudiant en formation initiale du métier d'instituteur

Publié le par Michel

Le récit de sa vie d’étudiant en formation initiale du métier d’instituteur :

 

Très vite, j’ai voulu devenir enseignant et dès lors, je me suis demandé quelles étaient les écoles qui pouvaient me proposer cette formation. Après m’être documenté, mon choix s’est fait pour Charles Buls, haute école de réputation et de la Ville de Bruxelles.

La section normale primaire nous propose un type de formation en trois temps car c’est comme cela que je les définirais.

En effet, nous avons en premier lieu, celui qui occupe la majeure partie de notre horaire, Les cours à proprement parler. Il s’agit de la maîtrise disciplinaire. Comme j’en ai déjà parlé dans la partie précédente, celle des items. Ce premier temps nous enseigne la matière, ce que nous devrons être capable d’enseigner, la manière la plus adéquate pour l’enseigner ou du moins nous fournit des pistes pour aborder de façon appropriée les différents sujets  (deux parties au cours : matière et méthodologie).

Le deuxième temps de cette formation, c’est l’observation simple. Celle-ci consiste à aller dans différentes écoles et à observer ce que nous appelons une leçon type. Il s’agit d’apprendre des techniques pédagogiques, des manipulations de matériel didactique et autres. Ce deuxième temps, nous permet d’avoir une première approche du métier sur le terrain, malgré que nous soyons passifs. Mais, dans cette partie du cours apparaît aussi ce que nous appelons l’analyse. Il s’agit de comprendre et de décortiquer chacune de ces leçons types dans le but d’en tirer le maximum d’informations quant à sa construction mais aussi à la manière de l’a donnée. Cette partie prend place le mardi, et est très importante, car elle nous apprend à concevoir une leçon et à se poser les bonnes questions quant à la manière dont nous utiliserons tel ou tel matériel didactique. Ce deuxième temps, nous est enseigné à la fois par les instituteurs que nous observons mais aussi par notre psychopédagogue et par Mesdames Revets et Hirschovitch. Pourquoi différentes personnes pour ce même « cours » me direz-vous ? Tout simplement pour avoir différents points de vue et donc différentes analyses qui nous ouvrirons un maximum de portes quant à l’élaboration d’une leçon. Comme nous le dit l’adage : « Il y a plus dans deux têtes que dans une. ». Nous pouvons dès lors grâce aux deux premiers temps qui nous apportent connaissance et apprentissage par l’observation créer de bonnes leçons sur papier.

Et pour finir, le troisième et dernier temps, qui n’est autre que l’aboutissement des deux autres, la prise en charge d’une classe. Il s’agit bien évidemment de nos stages. En effet, il ne suffit pas de connaître parfaitement sa matière et de savoir construire une leçon, il faut également et surtout savoir l’enseigner. Ce qui constitue en soi le plus compliqué. Pourquoi ? Tout simplement car tout ne peut pas être contrôlé, il y aura toujours un imprévu et c’est à ce moment-là que l’on doit montrer que l’on est capable d’improviser en fonction des circonstances, d’être en mesure de  s’adapter aux différentes situations et même d’en tirer profit. Mais, cette difficulté est secondaire au fait même de se retrouver devant une classe, ce qui pour certain n’est pas toujours facile. En effet, le trac est toujours de la partie. Est-ce que j’ai pensé à tout ? Est-ce que les enfants comprendront ? Quelles seront les questions qu’ils me poseront ? Saurais-je y répondre ? Est-ce que je les captiverai ? ,…

Tant de questions qui sont sans réponses avant même d’avoir donnée la leçon et qui suscitent le stress.

Je crois que ce type de formation nous permettra d’acquérir le niveau requis pour devenir un bon enseignant. Cette formation complète ne peut que bien nous former et dès lors, nous avons toutes les cartes en main pour y parvenir. A nous de montrer que nous sommes à la hauteur de cette formation professionnelle donnée par des professionnels.

Publié dans Identité enseignante

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