Robert Catteau

Publié le par Michel

Synthèse de stage

 

 

LA PREPARATION

 

L’assiduité – l’investissement en temps de travail :

 

C’est en effet l’un des  premiers problèmes avec lequel j’ai été confronté. Comment vais-je m’organiser pour donner trois semaines de cours devant une classe sachant de plus, que celle-ci est d’un très bon niveau. D’un autre coté, j’étais très content du fait que je me retrouvais dans un établissement qui me plaisait tout particulièrement, ce qui me permettrait d’affronter ce défi dans les meilleures conditions. J’avais ainsi l’opportunité de mettre en pratique ce qui m’a été enseigné à la Haute Ecole aussi bien en mathématique qu’en français avec un petit penchant pour les mathématiques.

Il est certain que la préparation d’un stage de cette ampleur ne se fait pas à la dernière minute. Nous avons eu l’opportunité de rencontrer nos maîtres de stage qui étaient très coopératifs et ouverts. Ceux-ci nous ont communiqué de façon claire et précise ce qu’ils attendaient de nous. Le programme qu’ils nous ont transmis était structuré et bien organisé et dès lors j’ai pu m’atteler à la tâche.

 

 

La recherche d’informations (documentation, consultation des personnes,…)/ L’utilisation efficace de toutes les propositions d’aide :

 

Je dirais que, pour ma part, ayant déjà plus d’une fois pratiqué le troisième degré, je commence à ma familiariser avec le mode de travail. Après avoir reçu mes sujets de leçons, j’ai compulsé les différents manuels en ma possession pour me faire une idée du travail à réaliser. En premier lieu pour retrouver les informations essentielles concernant la théorie pure et puis les différents types d’applications et/ou d’exploitations possibles.

J’ai aussi pu compter sur l’aide très précieuse des différents enseignants de matières tels que Mesdames Baccu, Deboone, Houben ou encore Madame Leclercq qui m’ont guidées dans l’élaboration de mes leçons. Elles ne sont jamais à court d’idées pour lancer une leçon ou encore pour nous mettre en garde quant à certaines difficultés que nous pourrions rencontrer lors de la réalisation de celle-ci. Il y a tellement d’exceptions et de cas particuliers dans notre langue maternelle que l’avis d’une experte est toujours le bienvenu.

J’ai également bénéficié de l’expérience et des conseils pratiques de Madame Hirskovitch.

En parallèle à mes premières recherches et aux conseils avisés de mes différents enseignants, j’ai également été à la bibliothèque de la COCOF que vous nous avez fait découvrir et où les  bibliothécaires, d’une compétence rare, m’ont aiguillé dans la cherche de certains ouvrages.

 

L’avancement du travail :

 

Avant de commencer ce stage, l’ébauche de mes différentes leçons était réalisée. J’ai pu les présenter aux différents maîtres de stage qui m’ont conseillé quant aux modifications à apporter à mes leçons. Le travail c’est fait au fur et à mesure ce qui m’a permis de gérer correctement le travail à effectuer ainsi que le temps nécessaire pour le réaliser. Cette bonne gestion du temps m’a également permis d’être plus à l’aise devant la classe.

 

 

 

 

LE RESPECT DES CONSIGNES DE STAGE

 

La conception du timing et sa remise/ Le planning (les intentions, l’inventaire d’activités, la carte conceptuelle) :

 

Je crois que je peux affirmer, sans trop me vanter, que la réalisation du timing de façon purement théorique est une conception que je maîtrise. Bien évidemment, il s’agit d’une conception purement théorique et celle-ci doit être adaptée au fur et à mesure des aléas rencontrés durant les cours et de plus doit être  réalisable sur un plan plus pratique. Il faut bien avouer que des changements se font continuellement tout au long de la semaine et que le fait d’avoir trois titulaires ne facilite pas les choses.

Je promets également d’essayer de me mettre à l’ère nouvelle et de faire tout mon possible pour utiliser l’outil informatique pour la réalisation de mes futurs plannings.

 

 

La tenue de la farde de stage :

 

Que pourrais-je dire sur la tenue de ma farde ? Je classais mes cours dans un cahier à pochettes ATOMA en fonction des matières et non en fonction des dates d’enseignement. A l’utilisation, ce type de cahier s’est avéré peu pratique en comparaison avec une farde à anneaux traditionnelle. J’ai abandonné le cahier ATOMA pour la farde classique, preuve d’un apprentissage personnel et autonome évolutif. Quant au type de classement, par date d’enseignement ou par matière, les deux ont des avantages et des inconvénients. Je continue à classer mes leçons par matière par habitude.

 

 

La recherche de compétences :

 

Il me semble que la recherche de ces compétences est toujours aussi fastidieuse. Comment arriver à cibler la bonne compétence, celle qui correspondra à ce que je désire faire. Le problème que je rencontre la plupart du temps réside dans le fait que je pars d’une idée et de la théorie. Ce ne sera qu’en fin de leçon que je commencerai à chercher dans mon socle de compétences laquelle sera la mieux adaptée avec ce que j’ai inventé. Je devrais en réalité faire l’inverse ; partir d’une compétence et dès lors, essayer de la mettre le mieux en valeur dans ma leçon.

 

La rédaction des préparations :

 

Comme je l’ai dit dans le point ci-dessus, la réalisation de la leçon en elle-même ne pose pas trop de problème. Il est évident que je tiens compte des différentes remarques, idées et propositions des professeurs de la Haute Ecole. Ce petit coup de pouce pour le démarrage me permet d’embrayer sur mes idées. Je pourrais comparer cela à une vieille voiture, plein de carburant et avec chauffeur. Mais, tant que la manivelle n’a pas été tournée, la voiture ne démarre pas. (Dans cette image, je serais la vieille voiture et les professeurs ceux qui donneraient le fameux tour de manivelle)

Un autre point important serait d’arriver à me tenir à ma leçon et ne pas faire trop de digressions. Celles-ci, bien qu’intéressantes (je me flatte), ralentissent le groupe classe et de plus favorisent le décrochage de certains enfants qui ne savent dès lors plus suivre. Mes leçons sont très détaillées peut-être trop. Ceci m’apporte une certaine sécurité quant à l’imprévu. En effet quasiment tous les cas de figures peuvent être envisagés, mais d’autre part retire une certaine clarté et m’oblige à devoir faire beaucoup trop de frontal pour pouvoir avancer plus rapidement afin d’arriver à voir toute la matière prévue au programme.

 

L’orthographe :

 

D’après mes deux rapports de stage, mes préparations et l’ensemble des documents que j’ai présenté étaient correctement rédigés et sans faute d’orthographe. Ma présentation au tableau ainsi que mon écriture semblaient convenir. Le seul reproche évoqué au cours de ces stages est la taille de ma calligraphie. Elle a tendance à être trop petite pour bien être lue par les élèves.

 

 

L’EVALUATION DU TRAVAIL

 

La recherche d’avis et de conseils/ L’acceptation des remarques, la tolérance à la frustration/ L’intégration constructive des informations :

 

Je crois qu’il est très important que les enseignants de la Haute Ecole viennent le plus régulièrement possible. Je n’arrive pas à croire que j’ai écrit cela. En effet, chaque fois qu’un professeur vient assister à un de mes cours de stage, il y a une montée d’adrénaline, un stress supplémentaire, une crainte de mal faire. On désire tellement bien faire qu’en général on obtient l’effet inverse. Mais,  d’un autre coté, il faut rester objectif et se dire qu’il s’agit d’un véritable miroir. En effet, les enseignants qui actuellement nous évaluent avec leur expérience, pointeront nos difficultés, problèmes et erreurs et nous en feront part dans le but d’améliorer notre travail. Il s’agit d’une évaluation positive et constructive qui nous apporte beaucoup.

L’autoévaluation constructive et positive.

Il faut aussi remercier les maîtres de stage qui ont une surcharge de travail en nous accueillant au sein de leur classe et qui nous côtoient tous les jours. Ils se rendent plus facilement compte de quelle façon l’on travaille au quotidien et nous font également part de leurs remarques dans le but de corriger à la base des défauts que l’on acquiert très rapidement. Ces remarques sont en général positives et constructivistes, le but étant d’améliorer notre prestation.

 

L’EFFICACITE DE LA METHODOLOGIE

 

La concrétisation, le matériel didactique :

 

Comme mentionné dans mon rapport, mon matériel didactique était bien pensé. Utilisé à bon escient il s’est avéré en général très pratique. Je trouve que même chez les plus grands, la manipulation est toujours aussi importante. Mais entendons-nous bien, il ne s’agit pas non plus d’utiliser ce matériel didactique sans préparation et/ou réflexion. Il peut, dans certaines séquences, s’avérer très pratique et parfois même remplacer beaucoup d’explications théoriques, mais celles-ci restent malgré tout indispensables. Le matériel didactique est un support et non un substitut au cours en tant que tel.

 

 

Le travail en ateliers (techniques de groupes d’apprentissage) :

 

J’ai en effet eu l’opportunité de réaliser quelques travaux de groupes. Et ce tant en français qu’en mathématique. J’ai naturellement dosé ce genre d’activités. Mais dans l’ensemble j’ai été assez content du résultat. En effet, sans mon aide, mon enseignement, mais seulement en utilisant le matériel adéquat, les enfants sont parvenus à comprendre un concept mathématique ou encore à retrouver les différentes exceptions de l’indicatif présent. Ce genre d’exercices est donc pluriel ; non seulement les enfants doivent trouver les informations mais également les gérer, les synthétiser (travail de l’enseignant) puis les expliquer à leurs camarades de classe.

A sa charge, je dirais que ce genre de mode d’apprentissage est plus lent, prend plus de temps et est également plus difficile à gérer (discipline, silence et autres).

 

 

LES RELATIONS

 

Relations avec les enfants : renforcements positifs, écoute active, message « je », ambiance sereine, ….)/ Relations avec la hiérarchie/ Relations avec les pairs : l’aide, le soutien, le partage, l’échange,…. :

 

Je pense que je peux affirmer que cela s’est bien passé avec les enfants. En effet, ils me respectaient et reconnaissaient mon autorité en tant qu’adulte et futur enseignant. Il est bien entendu qu’ils ont plus d’une fois profité de la situation pour être un peu plus « polissons » qu’avec leurs instituteurs attitrés. Mais ceci est dans l’ordre logique des choses. Il me semblerait anormal que les enfants ne me testent pas. Mais je crois avoir un certain répondant et je dois bien l’avouer le « costume cravate » aide quelque peu.

Comme je l’ai déjà fait remarqué plus haut, j’ai eu beaucoup de chance de me retrouver avec ces trois maîtres de stage. Ceux-ci m’ont très bien accueilli, aidé, ils se sont réellement investi pour moi au même titre que moi pour eux. Ils étaient toujours là, près à partager leurs expériences mais aussi manuels, livres et autres.

Que pourrai-je dire de ma relation avec Madame la Directrice ? Je n’ai été dans son bureau que deux fois, le premier et le dernier jour. Nous nous sommes régulièrement croisés dans les couloirs ou à la salle des professeurs. Elle était toujours très attentive à nous dire un petit mot d’encouragement et demandait toujours de nos nouvelles. En quittant son établissement, elle semblait assez contente de nous.

 

Entre nous, nous nous sommes épaulés dans la mesure des possibilités. Mais ne dit-on pas que les enseignants forment une sorte d’équipe au sein de l’école. Il me semblait donc normal que nous nous aidions et que nous partagions le travail. Chacun ayant des spécialités et ses points faibles. Je crois que ce co-titulariat à trois nous a été bénéfique.

Publié dans Synthèses de stage

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